Le statut d’Etudiant-Entrepreneur séduit de plus en plus. Il a connu une augmentation impressionnante passant de 2000 candidats en 2017 à 7952 en octobre 2019.
Pour le ministre des Indépendants, ce résultat est une bonne nouvelle pour l’avenir et pour l’emploi. “Il est primordial de continuer à promouvoir ce statut auprès des jeunes, explique Denis Ducarme. Il permet de susciter de nouvelles vocations entrepreneuriales. Ces jeunes seront à la base de la création des emplois de demain.”
Une simplification administrative
Le Ministre travaille également sur une simplification des modalités administratives d’accès au statut d’Etudiant-Entrepreneur. Il a chargé le Comité de Gestion pour le statut social des indépendants de lui fournir des pistes de réflexion. “Il est apparu que plusieurs dossiers d’étudiants-entrepreneurs étaient parfois incomplets et ne comportaient pas toujours toutes les pièces justificatives prouvant le statut d’étudiant et d’indépendant, poursuit Denis Ducarme. Ce constat démontre une certaine complexité administrative de la mesure.”
L’une des pistes évoquées est la mise en commun des bases de données entre les établissements scolaires et les caisses d’assurances sociales. Cette mesure pourrait permettre de faciliter les échanges et les flux d’informations. Cela permettrait aux étudiants de devoir fournir moins d’informations et de documents justificatifs à leur caisses sociales.
Créée en 2017 à destination des jeunes de moins de 25 ans, la mesure permet aux étudiants-entrepreneurs de bénéficier d’un statut social et fiscal attractif. Ils peuvent ainsi gagner jusqu’à 2.780 euros pratiquement non imposés. Ils bénéficient également d’une suppression de cotisation sociale tant que le revenu ne dépasse pas 6.996,89 euros et d’une cotisation sociale réduite jusqu’à 13.993,78 euros.
En 2017 comme en 2018, les professions libérales occupent le 1er rang des activités des étudiants entrepreneurs. Celles-ci correspondent en majorité à l’enseignement privé suivi par les concepteurs de softwares et applications informatiques et les artistes.
En 2018, une progression du sous-secteur des informaticiens et des artistes dans la branche des professions libérales et intellectuelles a été observée.
Le commerce occupe aussi une place importante : près de 1 étudiant-entrepreneur sur 5 est actif dans ce secteur.