La Wallonie valorise l’entrepreunariat féminin. Afin d’encourager les femmes à devenir Cheffe d’entreprise, un plan d’actions composé de trois axes a été mis en place. Il a pour but d’encourager l’entrepreunariat féminin, d’accompagner les jeunes mamans-entrepreneures et de valoriser le statut des femmes entrepreneures.
Plus d’engagement féminin dans l’entrepreunariat
Les femmes représentent la moitié de la population active. Or, elles sont relativement peu nombreuses à s’engager dans la voie de l’entrepreneuriat. Deux constats justifient ce manque d’engagement: le manque de valorisation de l’entrepreunariat féminin et la difficulté d’allier vie de famille et vie professionnelle.
Face à ces constats, un plan d’actions composé de 3 axes a été mis en place pour booster l’entrepreunariat au féminin.
Axe 1: Encourager l’entrepreunariat féminin
Plusieurs femmes sont désireuses de créer et de développer leur activité. Cependant, des craintes et freins liés au genre bloquent leur engagement dans l’entrepreunariat.
Désormais, des formations permettent de dépasser certaines peurs. Ces formations sont comprises dans les cadre du programme Fond Social Européen (FSE). Elles sont également prévues en collaboration avec l’Union des Classes Moyennes (UCM) et le Crédal (coopérative active dans le domaine de la finance solidaire).
Axe 2: Accompagner les jeunes mamans-entrepreneures
Un deuxième frein réside en la difficulté d’allier vie familiale et professionnelle. Afin d’accompagner les jeunes mamans-entrepreneures, une mesure d’aide vise à les épauler par un relais managérial durant leur période de grossesse et de maternité. Une femme doit pouvoir se réaliser en tant que mère, sans craindre de mettre en péril la santé économique de son entreprise. C’est pourquoi, la Prime Femme entrepreneures permet de mettre à disposition de la cheffe d’entreprise, les services d’un autre entrepreneur. Ce dernier épaule, ou remplace la future maman, durant la période de grossesse et de maternité.
La mesure finance les prestations des relais-managériaux à hauteur de 75% du salaire brut (plafonné à 5.000€). Pour bénéficier de cette intervention, la cheffe d’entreprise doit être actionnaire majoritaire à temps complet. Quant à l’entreprise, elle doit compter entre 3 et 50 employés à temps plein et exister depuis plus de 3 ans.
Enfin, la mesure est un projet pilote. Par conséquent, le nombre de relais-managériaux est estimé à 20. En outre, la Société wallonne de Financement (Sowalfin) reçoit une subvention de 450.000€ pour mettre en oeuvre ces relais et gérer quotidiennement le dispositif.
Axe 3: Valoriser le statut des femmes entrepreneures
La Sowalfin possède également un rôle important en matière de sensibilisation. Son but est d’inviter les femmes à devenir entrepreneure sans stigmatiser ce public spécifique.
Pour ce faire, elle compte utiliser des rôles modèles et valoriser des success stories au féminin. Sowalfin prévoit aussi d’intégrer la dimension “genre” dans ses activités.
C’est Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l’Economie, et Alda Greoli, ministre wallonne de l’Egalité des chances, qui présentent ce plan d’actions. Les ministres souhaitent augmenter le nombre d’entreprises wallonnes dirigées par des femmes.
Pour le MR, les femmes doivent disposer de la liberté de déterminer leur destin. Il est primordial de poursuivre et d’amplifier les réformes nécessaires à la suppression de l’ensemble des inégalités et des discriminations dont sont victimes les femmes. Ces inégalités sont présentes dans tous les domaines de la vie économique, sociale, politique ou culturelle, notamment en matière d’accès à toutes les professions, de plafond de verre, d’équilibre entre la vie privée et la vie familiale.