Interrogée, l’Echevine de l’enseignement, Carine Lecomte, est porteuse de bonnes nouvelles puisqu’à ce jour aucun enfant, aucun membre du personnel  n’ont été testés positifs ! Attentive à l’évolution de la situation sanitaire et à la nécessité impérieuse de poursuivre les apprentissages, elle rappelle les procédures et les recommandations à suivre en cas de contamination dans les différents établissements scolaires :

En cas de Covid avéré,  l’école contacte le SPSE (Service de Promotion de la Santé à l’école) (médecine scolaire), qui l’informera de ce qu’il y a lieu de mettre en place et lui rappellera  les recommandations à suivre.  C’est le SPSE qui est l’acteur central dans le cadre du suivi dans les écoles communales.  A titre d’exemple, si un cas nous est confirmé par les parents, le SPSE vérifie l’information auprès du médecin traitant.

Si un enfant à l’école maternelle ou primaire est un cas de Covid-19 confirmé, il ne pourra retourner à l’école qu’après une évaluation faite par son médecin traitant. En ce qui concerne  les enfants de la classe ainsi que l’enseignant, ils  sont considérés comme contacts à bas risque.

Il n’y a pas de test ni de quarantaine pour les autres enfants et l’enseignant de la classe, mais une information doit être transmise aux parents, dictée/ rédigée par le SPSE.

Il faut surveiller l’apparition éventuelle de symptômes durant 14 jours chez les enfants et adultes avec lesquels il a été en contact.

A partir de 2 cas Covid-19 positifs confirmés endéans 14 jours au sein d’une même classe, en maternelle ou en primaire, on considère  qu’il s’agit d’un cluster (foyer d’infection) et toute la classe doit être testée ; parallèlement le SPSE doit contacter l’AviQ (l’Agence pour une vie de qualité) qui se chargera du tracing. ( L’AviQ est un OIP, Organisme d’intérêt public, qui gère les compétences de la Santé transférées à la RW.)

Si un enseignant  est testé positivement, il y  lieu d’en informer la médecine du travail. Si c’est un enseignant de maternelle,  les contacts étant considérés à haut risque, la commune devra procéder à la fermeture de la classe. Si c’est un enseignant de primaire, il sera écarté le temps nécessaire, mais  les contacts sont considérés à bas risque, : une surveillance est de rigueur et une information est communiquée aux parents.